~ Le Viêt Nam, aujourd'hui. ~
Des auteurs vietnamiens

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CHU Lai

  • Rue des soldats - Editions de l'Aube , 2003

    "le mari se nommait Nam, officier du génie tenant garnison au-delà du pont Thang Long. La femme exerçait son métier de médecin militaire. Elle s'appelait Thao; âgée d'une trentaine d'années elle parassait encore très jeune et elle était jolie, de cette beauté discrète de la Hanoï d'autrefois. Ce couple de soldats n'avait qu'une fillette, âgée de sept ans, mince et élancée comme son père, de visage avenant comme celui de sa mère et au regard chargé de tristesse, comme celui de tous les enfants nés dans ce quartier."
    Telle est la famille, héroïne malgré elle de ce roman du quotidien qui nous raconte l'histoire d'une rue: la rue des Soldats. des soldats qui ont certes réchappé de la guerre, mais qui sont impitoyablement marqués par ce qu'ils ont vécu.
    Heureusement, la vie est la plus forte; et c'est leur bonheur qu'ils traquent désormais. La lecture de cette fresque étonnante, une tragique et très belle histoire d'amour, est essentielle à celui qui veut découvrir - et aimer - le Viêt Nam d'aujourd'hui.

    Chu Lai, né en 1946 dans une province du Nord Viêt Nam, a fait des études de lettre; il s'est porté volontaire dans la guerre contre les américains. En 1975, il s'installe à Hanoï avec le grade de colonel et reprend son métier d'écrivain. Il a déjà publié une quinzaine de romans, écrit autant de scénarios et de pièces de théâtre. "Rue des soldats" a reçu le prix des maisons d'édition de Hanoï et a été très apprécié du public. Il en a été adapté une série télévisée.

  • Le mendiant du passé - Editions de l'Aube , 2007

    « – … M’aimes-tu vraiment ? – Oui ! je t’aime beaucoup, plus que toute autre personne. Si tu te retrouvais malade, estropiée, je t’aimerais toujours ! – Mensonges ! – Si tu étais condamnée à la prison je ne t’en aimerais que davantage ! – Encore des mensonges ! – Difforme, contrefaite, je t’aimerais encore… – Folie ! Mais écoute cette chose étrange : je suis moi, pour toujours, la petite Suong… »
    Hung, jeune lieutenant plein de fougue, et Suong, ravissante infirmière, tous deux Viêt Công, combattent côte à côte près de Saïgon. La jeune fille tombe sous les balles de l’ennemi, qui expose son corps sur la place du marché ; Hung, bravant tous les dangers, le récupère en pleine nuit, creuse la tombe de ses mains et enterre son amour. Pourtant, vingt ans après, alors qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même, au chômage et désespéré, il reconnaît Suong dans la talentueuse directrice du comité régional du Parti. Mais celle-ci nie farouchement – jusqu’à l’épilogue, tragique et inéluctable. Chu Lai, dans ce roman foisonnant, retrace une fresque à la fois éblouissante et poignante de ce que fut la guerre contre les Américains. À destin exceptionnel, littérature exceptionnelle : nous ne sortons pas indemnes de cette lecture et, avouez-le, c’est de « bonne guerre »...
    Chu Lai est né en 1946 dans une province du Nord-Viêt-nam. Après s’être porté volontaire dans la guerre contre les Américains, il s’installe en 1975 à Hanoi et reprend son métier d’écrivain. L’Aube a déjà publié un premier roman de cet auteur, Rue des Soldats. (l’Aube, 2003 et 2004, pour l’édition de poche).

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